onsdag 24. oktober 2012

Mercredi/ Wednesday 24.10.2012. Bogota.


Nous nous réveillons très tôt, à 5 h 30. La ville est déjà réveillée, les bus circulent, des gens marchent rapidement vers leur travail. Je vois même, à 5 h 45, des écolières en uniformes en route vers leur école. 
A 5 h 45! Le temps est brumeux et doux, 16 º. Bogota est à 2600m d’altitude et il peut faire frais la nuit. Les fenêtres de notre chambre donnent sur une grande artère où la circulation est intense. Si on en ouvre une  on entend un grondement continuel. Et en plus il y a des travaux tout autour de l’hôtel, pour faire encore des autoroutes. Mais, en face, assez près, nous voyons de hautes collines (3300 m), les premiers contreforts des Andes. Un funiculaire et un téléphérique y montent, il y a sur le sommet une église et une grande statue de la vierge.
Nous descendons prendre le petit-déjeuner à 7 h. C’est un buffet très bien garni, fruits (dont plusieurs qu’on ne connait pas), œufs brouillés fait à la demande, toasts, céreales etc. Le personnel est très nombreux et se précipite dès qu’on a fini quelque chose pour retirer les assiettes et couverts. On change ainsi plusieurs fois d'assiette et de couverts pendant le petit-déjeuner.
Jens tire de l’argent et nous sommes riches: il tire 100 000 pesos, ce qui correspond à …330 kr ou 42 €. Une couronne vaut 317 pesos, donc je divise par 300, en gros.
Nous allons ensuite chercher des sim-cartes (chips) pour nos mobiles. Nous pouvons avoir deux sim-cartes dans nos téléphones, c’est à dire garder notre numéro norvégien et avoir un numéro colombien. L’hôtel est au centre d’un réseau de galeries marchandes, ou plutôt au dessus de ces galeries marchandes, qui paraissent être en sous-sol. La plupart des boutique ne sont pas ouvertes mais nous trouvons un photographe qui a des sim-cartes. Un petit café/kioske/mini-épicerie est aussi ouvert et nous achetone un journal, ”El tiempo”.
Jens téléphone à l’Institut et on va venir le chercher.
Je remonte, mets mes photos sur l’ordinateur et écris le blog d’hier.
Vers 10 h 30, je reçois un coup de téléphone. D’abord je crois que c’est Jens, il n’y a que lui qui connait le numéro colombien. Mais non, c’est Anibal! Anibal est un Colombien qui a étudié avec Jens 4 ans à Bergen entre 1998 et 2002. Il avait reçu Kristin très gentiment quand elle avait passé 2 mois ici il y a quelques années. Il sait que nous sommes ici et a pris contact avec Jens ce matin. Il part en voyage demain et voudrait nous voir avant de partir. Ils se sont mis d’accord avec Jens que nous pouvons déjeuner ensemble aujourd’hui. Il va venir me chercher à l’hôtel à 11 h 45.
J’ai juste le temps d’essayer de trouver un bureau de tourisme. Quand je sors de la chambre, deux femmes de chambre allaient juste frapper. Je parle un peu avec elles et les convaincs de ne pas changer les draps (!) et les serviettes tous les jours. Quel gâchis de travail et d’eau. On se met d’accord que lorsque nous vondrons changer de serviettes, je les laisserais par terre. Si elles sont pendues à sécher, il ne faut pas les changer.
J’ai vu sur un petit plan qui est dans la chambre qu’il y a un bureau de tourisme tout près. Je demande à l’hôtel et on m’envoie derrière l’hôtel. Je cherche, demande mais personnes ne sait. Je tourne et retourne et enfin le trouve. Il est en fait sous l’hôtel, à un coin du bloc. La personne est très bavarde et me parle de tant de musées, églises, maisons coloniales et autres que j’ai tout oublié quand je ressors. Mais elle m’a donné un plan, des brochures et un tuyau utile: si on est perdu, il faut regarder les montagnes, elles nous montrent l’Est. J’ai encore le temps de chercher un supermarché. Je prends la ”septima”, la rue numéro 7. Elle passe tout près de l’hôtel et va directement au vieux centre colonial. En marchant, c’est à peu près 35 mn. Je veux juste la voir au début. Je trouve un supermarché, je veux acheter du dentifrice et des aiguilles. Jens a perdu un bouton à une chemise et on a du fil, mais pas d’aiguilles. Je trouve le dentifrice mais la queue est si longue à la caisse que je le remets et sors. Je ne trouve pas d’aiguille.
J’arrive à l’hôtel à 11 h 50 mais Anibal n’est pas encore là. J’attends devant l’entrée principale … et lui est à une autre entrée! On a un peu de mal à se trouver et quand il téléphone je n’entends pratiquement rien. Enfin il arrive. Il n’a pas changé! Toujours le même Anibal. Il est en voiture et nous allons chercher Jens. Il nous emmène dans un quartier neuf, nous n’avons aucune idée où nous sommes et dans un bon restaurant italien, Bellini. Je savais qu’il était marié mais il est aussi papa depuis Juin d’un petit garçon. Il a quitté la sismologie et travaille avec son beau-père qui a une entreprise de travaux publics. Nous nous retrouvons avec plaisir, échangeons de vieux souvenirs et nous nous mettons à jour des changements intervenus depuis 2002. C’est drôle, mais samedi dernier, chez nous, nous avions réunis plusieurs collègues de Jens et une ancienne étudiante de Jamaïque, Margaret, revenue passer deux semaines de vacances à Bergen. Nous transmettons donc les salutations de Margaret à Anibal, ils étaient à Bergen en même temps. Anibal nous dit que le grand Bogota a 12 millions d’habitants. La plupart des gens travaillent de 7 h à midi, ont une coupure de deux heures et travaillent encore de 2 h à 5 h. S’ils ont un long temps de transport, et la majorité l’a, cela fait des journées bien longues.
Anibal veut nous inviter à Cartagena, sur la côte de la mer des Caraïbes …
Nous passons un bon moment ensemble, puis nous raccompagnons Jens à l’Institut et Anibal me ramène à l’hôtel. Je me repose un peu et repars sur ma rue ”septima”, au supermarché. J’achète des fruits, bananes et un truc que je ne connais pas, des ”tomates-arbres” (tomates arbol, en espagnol), des yaourts, des sortes de tortilla de maïs, du fromage … et des petites cuillères, on n’a même pas un couteau pour manger. En rentrant, un théatre est ouvert et deux hommes jouent du violon dans le hall, de la musique classique. Le public rentre, écoute un moment et repart. La rue est animée, de nombreux petits, tout petits restaurant proposent des menus très bon marché. Il y a beaucoup de vendeurs ambulants sur les trottoirs, ils vendent des bonbons, des CD, des lunettes de soleil et, surtout, des minutes de communications pour les téléphones portables. Ils ont des pancartes ”100 minutes” ou ” 200 minutes”.
Jens rentre vers 5 h 45, bien fatigué. Comme on a bien mangé à midi, on grignote ce soir dans la chambre. Mes achats ne sont guère une réussite: les tomates-arbres sont acides, les tortillas doivent se faire chauffer, froides elles ne sont pas très bonnes et le fromage n’a guère de goût. Heureusement, les bananes et les yaourts sont bons. On lit un peu, je lis un livre de Maeve Binchy, une écrivaine irlandaise qui est morte pendant qu’on était à Dulin cet été.
Nous descendons boire un café en bas et nous couchons peu après.    

We wake up very early, at 5:30 am. The city is already awake, buses are running, people are walking quickly towards their work. I even see schoolgirls in uniforms on their way to school, at 5:45 am! The weather is foggy and mild 16 º. Bogota is at 2600 m and it can get cool at night. The bedroom windows overlooks a major thoroughfare where traffic is intense. If one is open we can hear a continuous roar. But, in front, close enough, we see high hills (3300 m), the foothills of the Andes. A funicular and cable car ride up and there is a church on one top and a large statue of the Virgin.
We go down to breakfast at 7 am. This is a very well stocked buffet, fruits (many we do not know), scrambled eggs made to order, toast, cereals etc. The staff are very numerous and rushes as soon as we finish something to remove the plates and cutlery. We have several change during breakfast.
Jens takes out money and we are rich: he takes 100,000 pesos, which is ... 330 kr or 42 €. One crown is 317 pesos, so I divide by 300, roughly.
We will then look for sim cards (chips) for our phones. We can have two sim-cards in our phones,  ie keep our Norwegian number and have a Colombian number. The hotel is at the center of a network of shopping malls, or rather above the arcades, which appear to be in underground. Most of the shops are not open yet but we find a photographer who sells sim card. A small café / kiosk / mini-grocery store is open and we buy a newspaper "El Tiempo".
Jens phones the Institute and they will send somebody to pick him up.
I go back to the room, put my photos on the computer and write the blog for yesterday.
At 10:30  am, I receive a phone call. First I think it is Jens, there is only he who knows the  Colombian number. But no, it is Anibal! Anibal is a Colombian who studied with Jens 4 years in Bergen between 1998 and 2002. He had been very kind to  Kristin when she spent two months here a few years ago. He knows that we are here and made contact with Jens this morning. He goes on a trip tomorrow and he would like to see us before leaving. They agreed with Jens that we can have lunch together today. He will pick me up at the hotel at 11:45 am.
I just have time to try to find a tourist office. When I leave the room, two maids were just about to knok at the door. I speak a little with them and convince them not to change the sheets (!) and towels every day. What a waste of labor and water. We agrees that when we will want a change of towels, I will let them on the floor. If they are hung to dry, it means do not change.
I saw on a small map that is in the room that there is a tourist office nearby. I ask the hotel and they sent me out on the back. I try, ask but no one knows. I turn and turn and finally find it. It is actually under the hotel, at the corner of the block. The person is very talkative and speaks to me of so many museums, churches, colonial houses and others that I forget everything when I come out. But she gave me a plan, brochures and a useful tip: if one is lost, one must look at the mountains, they show us the East. I still have time to find a supermarket. I take the "septima" or street number 7. It passes close to the hotel and goes directly to the old colonial center. Walking there takes about 35 minutes. I just want to see the beginning of this street . I find a supermarket, I want to buy toothpaste and needles. Jens lost a button on a shirt and we have thread, but no needles. I found the toothpaste but the queue is so long at the casher that I put it back and leave. I can not find needles.
I arrived at the hotel at 11:50 am but Anibal is not there yet. I wait outside the main entrance ... and he is waiting at another entrance! We have problem to find each other and when he calls I can’t hear him. Finally he arrives. He has not changed! Anibal is always the same. He drives a car and we'll pick Jens up. Anibal takes us to a new neighborhood, we have no idea where we are, and to a good Italian restaurant, Bellini. I knew he was married but now he is also a dad since June, a baby boy. He left seismology and is working with his father in law who has a large construction company. We meet again with pleasure, exchange old memories and update each other about the changes since 2002. It's funny, but last Saturday at home, we had several of Jens’ colleagues and a former student from Jamaica, Margaret, spending two week holiday in Bergen. So we give greetings from Margaret to Anibal,  they were in bergen at the same time. Anibal tells us that the great Bogota has 12 million inhabitants. Most people start working from 7 am to noon, have a two-hour break and still work 2 pm to 5 pm. If they have a long transport time, and the majority have, it makes very long days.
Anibal invited us to Cartagena on the coast of the Caribbean Sea ...
We spend a good time together, then we leave Jens at the Institute and Anibal drives me back to the hotel. I rest a little and go back on my street "septima" at the supermarket. I buy fruits, bananas and something I do not know, "tree tomatoes" (tomato arbol, in Spanish), yogurt, a variety of corn tortilla, cheese ... and spoons, we don’t have anything to eat,  not even a knife. On returning, a theater is opened and two men play the violin in the lobby, classical music. The public comes in, listens for a moment and goes. The street is bustling, many small, tiny restaurant offer very cheap menus. There are many vendors on the sidewalks, they sell candy, CD, sunglasses and especially minutes of communications for mobile phones. They have signs "100 minutes" or "200 minutes".
Jens comes back at 5: 45 pm, very tired. As we ate well at noon, we nibble in the room tonight. My purchases are not a big a success: the trees-tomayoes  are acidic, the tortillas must be warmed up, cold they are not very good and the cheese has little taste. Fortunately, bananas and yogurts are good. We read a little, I am reading a book by Maeve Binchy, an Irish writer who died while we were in Dulin this summer.
We go down for a cup of coffee and go to bed shortly aft.


Vue de la fenêtre à 6 h du matin
View from our window at 6 o'clock am


Idem


L'hôtel


Une galerie marchande d'artisanat
A mall of Colombian handycraft


Des hommes en jupe, et ce ne sont pas des Ecossais
Men wearing skirts, and they are not Scottish


Anibal, Jens


Anibal, Jeannette


Les deux violonistes dans le théatre


Tomates-arbre (6-7 cm de long)
Tomatoes-tree



















1 kommentar: